Mise au point sur la confrontation
Tout d' abord, et pour l'image, il serait sage d'appeler un chat: "un chat".
Un Enseignement est une façon d' instruire la manière de passer à l'action, de prouver et de faire acquérir la pratique, d'inviter, d' inculquer..... et d'inciter à réaliser ce qui est promulgué dans le contenu ou dans l'écrit.
De toute éternité, lorsqu'un enseignement est comparé à un autre, cela entraine des conflits dus à beaucoup de désaccords. C'est comme comparer une couleur de l'arc en ciel à une autre et certifier, depuis un choix défini, qu'il n'est composé que d'une seule. Celle-ci étant alors considérée et présentée par les "adeptes" ou les croyants, comme source unique de ce péhnomène.
Or il y a une source lumineuse sur un support cristallin au départ; et de l'alchimie de l'ensemble découle la multitude de coloration d'autres.
Souvent, si nous sommes dans l'incapacité de comprendre les mots simples écrits, il est évident que c'est parce que nous ne travaillons pas en association avec mais plutôt en contradiction (argumenter, justifier, confronter, "qui est le meilleur?"... ) Politique d'empoisonnement intellectuel si chère à beaucoup et largement cautionnée par certain(e)s "érudits".
Opposer les enseignements, c'est confronter les idées. A mon sens, c'est du n'importe quoi. C'est confronter les égos. Or les idées sont souvent originaires de l'intellect limité et réducteur. L' insistance de beaucoup est presque insultante dans la mesure où les réponses sont souvent dans les textes précédents et qu'il est souvent inutile de se répéter.. Cela prouve le manque d'attention. Sauf bien sûr, si la "mentalité" dépeint sur autrui et qu' il est allègrement confondu que s'informer, c'est confronter. Or comparer ou s'informer n'est pas confronter un même sujet avec lui même, ni encore moins réfuter un complément non négligeable. "In"former du préfixe "intérieur" et "con" préfixe d'opposition ou qui signifie aussi "avec". C'est selon l'insistance et le manque d'observation "de l'intervenant" qu'on fait la différence.
Pourquoi?
Trop de personnes ont pris l'habitude d'imposer de façon systématique leur volonté pour diriger ou pour se mettre en valeur. Ils pensent sincèrement que les gens qui se démarquent ainsi sont ceux qui savent imposer leurs idées aux autres. En fait, ce n'est que la croyance d' un "nouveau" basé en totalité sur les schémas anciens: un beau leurre.
Les autres seraient ils donc incapables de réfléchir ou d'avoir des idées ou encore de l' inspiration? Et ceci avec la bénédiction de qui? Si cette méthode fonctionne auprès de beaucoup, elle m'est personnellement devenue complètement obsolète, inutile et me révolte.
Confronter les idées? Ce n'est pas le langage de l'amour et cette demande est de loin une incitation à la rébellion sous toutes ses formes que je résume souvent de façon qui manque de charité, comme par exemple : "tu as ce que tu mérites".. ou " dans la vie on n'a que ce/ceux qu'on mérite...".
Lorsqu'on se sent persécuté dans les propos et par les réponses, sans aller au-delà des apparences, beaucoup ne peuvent que réagir de façon "animale", même inconsciemment sous une apparence douce pour ensuite se positionner en "victime". Ceci sans imaginer un seul instant que le reflet renvoyé est typiquement un égo renforcé dans son propre orgueil.
Mais c'est ainsi que beaucoup le vivent et démontrent comment la "masse" est entretenue dans la récupération et dans cette spirale manipulatrice du vocabulaire intellectuel à défaut d'aller puiser l' Essence de l'inconnu en eux même. C'est tellement plus facile d'aller puiser dans les mots encyclopédiques des autres pour faire "sien" ce verbe intellectuel. Car aller à l' Essence inconsciente de l' émetteur ou/émettrice (ou dans les archives akashiques) permet de dépasser les apparences, même souvent trompeuses pour l'interressé(e) lui même qui peut sincèrement imaginer être dans la vérité...
Prenons un exemple récent de "partage", "la pyramide du Verbe".
Le titre en dit long rien que par lui-même. C'est un texte partagé qui m'a valu d' être expulsé de plusieurs autres forums dont certains, gérés par de soit disant véritables "ami(e)s" parce que mes réponses sincères et directes ont déplu.
La pyramide haut et bas, forment le/la "Merkhabah". Mais le véritable véhicule de lumière ne se limite pas à une figure géométrique. Le rendre vivant, c'est l' habiter de "façon volumétrique" dans la splendeur du Verbe ... Cela ne signifie pas "dans la splendeur encyclopédique des mots". Le véritable véhicule ou Merkabah consiste en la double triangulation du Corps physique et du Corps Divin relayé dans son incorporation par les différents corps subtils. Mais si cela met un peu sur la voie, c'est beaucoup plus complexe que ça. Ne vivre que le subtil est un leurre lorsque l'on s'en contente. Le but de toute incarnation, c'est de révéler le Haut dans le Bas. Mais entre temps il est nécessaire de révéler sa Kundalini dans la matière physique.
L' être humain n'est QUE le reflet de l' Univers. Il ne sera jamais l' Univers. Il en fait seulement partie.
C'est trop facile de reporter sa propre limitation et sa compréhension réductive sur le dos des autres. J'ai souvent remarqué que dans les propos des détracteurs, il n'est laissé sous entendre qu'eux seuls connaissent le "Secret" de ceci et de cela, de la Pyramide et ses dérivés sans reconnaitre cette Loi:
Dans le Microcosme, TOUT le Macrocosme s'y trouve.
La vérité ne va qu'à sens unique et c'est bien triste... Croire détenir la vérité ultime n'est qu'une prétention orgueilleuse qui n'est qu'un frein supplémentaire à la réalisation de soi.
"Punir" autrui, constat d' une réaction semblable dans plusieurs forums, pour quelque raison que ce fut et le "bannir", est un acte de non amour total et de jugement de valeur où est prise l'identité de Juge divin qui lui seul connait la vérité. D'un humain, se prendre pour le porteur ou le détenteur du "pouvoir de décision divine", c'est pathétique. Cela prouve les oeillères et le manque de discernement, surtout l'incapacité à aller à l' essence même du sujet et des propos qui peuvent s'avérer être totalement opposés à l'apparence. Tout comme d'une personne qui ne recherche qu' à confronter sa vérité à celle qu'elle estime fausse d'un autre. C'est un rejet total d' autrui et ça ne prouve que la fausseté qui règne à certains endroits alimentés d'énergie négative, mais tellement significative de la résonnance de l' "endroit".
Pathétique d' adhérer à la philosophie du "ce qui est en bas est comme en haut" si ce n'est pas pour reconnaitre cette simple et évidente vérité , sans comprendre que c'est déjà englobé dans un ensemble jugé "réducteur" comme le microcosme qui, pourtant comprend le Grand TOUT. Or , par réducteur ou avis émis en ce sens, il est aisé de comprendre que c'est de la "subtilité compactée dans la densité ". Par conséquent, ça manque "d'aération", de légèreté. Les mots sont les mots, et il parait juste et sage d'utiliser le bon "verbe". À moins que ce ne soit volontaire en vue de déclencher des "hostilités" pour blesser gratuitement, et de se placer en victime innocente de ce qui a été subtilement provoqué.
Pour conclure, je dirais que vouloir expliquer et comparer ce qu'est le Divin relève de la parfaite utopie inconsciente. C'est pour beaucoup ce qui ressort des "confrontations", argumentations, justifications diverses. L' égo peut se transmettre et expliquer sa compréhension limitée et réductrice , donc du "divin limité" et ceci sans problème.
Le Divin ne peut s'expliquer avec des mots. Le divin est intransmissible et inexplicable. IL SE VIT... jusque dans la matière. Or, nous ne pouvons appréhender le subtil qu'en "partant du Bas". Ce "Bas" qui explique et qui montre le subtil qui "revient" alors sous forme de compréhension amplifiée pour la densité que nous sommes dans l'ensemble.
Ne se fier qu'aux apparences et non à l' essence véritable, finit toujours par coûter cher, tant en amitié qu'en amour. C'est ce qui nous est montré en permanence selon les choix à effectuer . . . On se place et on se dirige alors dans une orientation ou une autre et que chacun croit la meilleure...
Par exemple:
Garder les écrits malgré la décision contraire de l'auteur, l'empêcher de les effacer en l'expulsant et en le bloquant, c'est garder l ' Énergie qui les accompagne dans une "prison soit disant dorée".
Lorsque l'auteur est repoussé ou encore banni, c'est de tout l'ensemble dont il faut se séparer. Ce n'est donc plus du "limitatif et du réducteur", c'est carrément de l'appropriation illégitime, tant de par loi humaine que divine, car le libre arbitre n'est pas respecté . Chacun est propriétaire de ses écrits et possède le droit légitime de les laisser ou de demander, voire d'exiger leur effacement massif.
Aussi, nous pouvons constater, dans le monde "spirituel" humain, que les "spiriteux" sont loin d' être au service de leur divin, mais qu'au fur et à mesure qu'ils le découvrent et qu'ils le révèlent, pour les plus "chanceux", ils le mettent souvent au service de l' humain égocentrique. Rien n'a changé depuis la nuit des temps, mais tout est renouvelé à la "sauce contemporaine" en le faisant passer pour de la découverte récente.
C'est pour beaucoup cela l' égo spirituel. Tout dépend de la démesure que prennent les évènements qui servent de miroir de ce qu'ils sont eux même. C' est toujours la faute de l'autre? Mais personne n'imagine que c'est très souvent un retour à l' "expéditeur" et à soi-même. Une partie de soi qu'on ne connait pas et qu'on ne veut surtout pas voir ni reconnaitre par ce que nous montre l'autre. Personnellement, j 'en tire des leçons pour me remettre en cause... Mais ce ne sont que les "miennes".
Il reste pourtant, au final, une évidence magistrale et non négligeable:
Lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre....
Mais celles qui se ferment en ces "temps", peuvent l' être pour une éternité. Autant en "amour qu'en amitié"....
Patrick